LES FAUX BRITISH

 

 LES FAUX BRITISH

de Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shields

 

 

Mise en scène Gwen Aduh

 

 En alternance : Jean-Pascal Abribat, Gwen Aduh, Dominique Bastien, Aurélie de Cazanove, Michel Crémadès, Henri Costa, Yann de Monterno, Nikko Dogz, Lula Hugot, Jean-Marie Lecoq, Miren Pradier, Michel Scotto Di Carlo, Herrade Von Meier, Christophe de Mareuil

 

Parodie des romans de détectives et des enquêtes sur les crimes en vase clos, cette pièce totalement foutraque et Monty pythonesque adopte la recette de Thé à la menthe ou t'es citron ! A savoir : ce n'est pas parce que tout se barre en sucette qu'il ne faut pas continuer à jouer à tout prix, et avec le plus grand sérieux s'il vous plaît ! L'intrigue n'a ici aucune importance : un type a été tué (ou s'est suicidé) au sein d'un manoir anglais et un inspecteur renommé mène l'enquête.

L'originalité du propos est apportée par le fait que la troupe n'est constituée que de comédiens (très) amateurs qui en font trop ou pas assez, et le plus souvent à côté. Nous avons donc droit à la représentation catastrophe où, de la régie lumière à la régisseuse plateau, du mort pas très rigide au major-d’homme qui s'est collé des aides mémoire partout, de la future éplorée qui inverse son texte avec celui de son partenaire, du frère peroxydé qui se débat avec des éléments du décors rebelles - à l'inspecteur imperturbable à qui on substitue les accessoires indispensables par tout ce qui traine... rien ne va plus ! Bref, tous ceux qui ont des souvenirs de théâtre amateur se reconnaîtront à un moment ou un autre !

Autant être franc avec vous : soit on entre dans ce spectacle, soit on s'afflige ! Cependant, il ne faut pas se tromper : sous l'apparente improvisation se cache une mécanique comique extrêmement rodée ! C'est super pro et certains gags sont tout simplement désopilants ! D'autant que sous son air cheap et désuet, le décors est vraiment le 8° personnage !

 

Avec qui ? Vos gamins si vous avez la malchance d'avoir encore pour fonction de les distraire.

 

Au Tristan Bernard. (Maintenant au Théâtre Saint-Georges)

 

MB